Nous avons suivi les différents offices des dimanches et semaine sainte sur la télé, KTO, le site de Nîmes Catholique, You Tube avec le père Julien et même le diocèse d’Orléans où j’ai vécu (Martine) plusieurs années et où j’ai gardé un certain nombre de liens avec la communauté chrétienne de Courtenay – Montargis, y compris les prêtres. Un de ses prêtres a été infecté par le coronavirus. Il est resté plusieurs semaines hospitalisé, mais est sorti de réanimation aujourd’hui. Nous avons beaucoup prié pour lui, ainsi que pour tous les malades et soignants.
Nous n’avions pas l’habitude de suivre la messe sur les médias, c’est un peu particulier, mais cela nous permet de garder un lien avec la liturgie. Le temps de l’Eucharistie nous a manqué, c’est-à-dire la prière eucharistique qui nous y amène et la communion elle-même.
Nous avons aussi changé nos prières quotidiennes, nous les avons enrichies. Ce temps de confinement nous renvoie à nous-mêmes et à Dieu plus intimement. L’échange intérieur est plus profond et nous n’en sommes pas soustrait par les activités extérieures diverses et variées.
Nous avons néanmoins hâte de retourner à l’église, car il nous manque le contact humain, le partage avec les autres, la vie qui remue ! La communion, (comme « cum » avec) nous manque. Les médias, malgré leurs efforts pour maintenir le contact, n’ont pas la capacité de nous retransmettre son intensité.
Nous suivons aussi de près les échanges entre le gouvernement et les représentants des cultes et nous voyons comment notre communauté musulmane locale célèbre le Ramadan comme nous avons célébré le Carême. Nous lisons ce que déclarent les représentants de la Conférence des Évêques au sujet du déconfinement, mais en même temps, nous voyons ce qui se passe en Chine et en Allemagne avec une période transitoire sans doute trop courte.
Patience et raison…
Martine et Jean-Louis.
Martine MANTE
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