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Homélie 31 ème Dimanche ‘’B’’

« Tu craindras le Seigneur ton Dieu. » la crainte du

Seigneur, qu’est-ce c’est que la crainte du Seigneur. Elle est cette

disposition tout d’abord à adorer Dieu comme unique source de vie et de

bonheur, adorer Dieu comme unique créateur, adorer Dieu comme

unique amour, source de toute grâces et de bienfaits. Dieu au-delà de

toute chose, reconnaître sa grandeur infinie et espérer en sa miséricorde

sans fin. La crainte du Seigneur, c’est célébrer donc dans sa vie sa

magnificence et le voir, le recevoir, dans une relation d’amour paternel et

filial, comme unique seul vrai Dieu. « Le Seigneur notre Dieu est

l’Unique ».

Cette adoration et cette reconnaissance fondent notre amour pour Dieu que devons aimer dès lors avec tout notre être : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » la crainte du Seigneur c’est l’adoration, la crainte du Seigneur, c’est l’aimer de toutes nos énergies. C’est donc un acte d’amour qui nous est proposé, et l’amour de Dieu passe par la mise en pratique de ses décrets, faire la volonté de Dieu en toute liberté et cela apporte bonheur et fécondité. Ce qui apporte bonheur et fécondité, c’est la volonté de Dieu, ce qui apporte paix et joie, c’est faire la volonté de Dieu ; ce qui apporte richesse et prospérité, c’est la volonté de Dieu, ce

qui apporte lumière et vie, c’est la volonté de Dieu ; et toujours la volonté de Dieu, donne la vie éternelle, le royaume des cieux. Adorer et aimer, voici la crainte du Seigneur. Aimer Dieu et son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices, et qui fait ainsi, n’est pas loin du royaume des cieux, nous dit Jésus. Nous avons tout en nous pour adorer, le corps et l’esprit ; l’intelligence et l’e cœur amis il faut dompter notre volonté, qui souvent n’est plus orientée vers Dieu mais plutôt vers la créature ; elle n’est plus tournée vers les biens d’en haut mais baissée vers les biens de la terre, occupée à satisfaire son égo. En beaucoup de circonstance Dieu a

perdu sa place dans le cœur de l’homme au profit de l’orgueil, le spirituel perd du terrain dans nos sociétés au profit du bien-être matériel, l’amour perd ton son sens originel et c’est le règne des désirs désordonnés. Le premier de tous les commandements, l’amour, est foulé au pied, dans nos différentes civilisations. Le bonheur et la fécondité sont promis à ceux qui écoutent et mettent en pratique la parole de Dieu. Qu’est ce qui

fait mon bonheur, ma fécondité aujourd’hui, qu’est ce qui fait notre bonheur, notre fécondité ; les poches bien pleines ou le cœur plein de bonté ?

La crainte du Seigneur exige de nous la justice et la vérité tant au niveau individuel, que dans nos familles et foyers, que dans nos communautés paroissiales et dans nos communes, que dans nos pays, dans nos continents, dans l’humanité. Nous avons tous un effort de conversion à faire, se tourner vers Dieu, s’orienter vers Dieu, et le Christ

est notre étoile polaire qui nous aide à nous orienter sur la bonne direction, à nous orienter vers Dieu.

Il est, le Christ, le visage de la fidélité et de l’amour de Dieu pour les hommes, il est, lui Jésus, le bras tendu de Dieu pour nous porter secours, il est, lui, le Christ, le pardon de Dieu pour l’homme ; il est le grand prêtre par excellence, saint, innocent, immaculé, qui

intercède toujours en faveur des hommes. « Il demeure pour l’éternité et possède un sacerdoce qui ne passe pas. C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu. » Il s’offre lui-même pour le pardon des péchés des hommes en offrande parfaite, sacrifice pur et saint ; et ce, une fois pour toute. « Ces paroles que je te donne aujourd’hui, resteront dans ton cœur ». Le Christ

parole de Dieu, vient au cœur de l’humanité, il vient demeurer dans nos cœurs afin de restaurer en l’homme l’image de Dieu, afin de donner à l’homme le goût de Dieu, afin de partager avec l’homme sa vie, sa divinité. Etant le premier à mettre en pratique les commandements de Dieu, le Christ nous invite à le suivre ; lui, de condition divine à pris notre condition humaine ; ainsi en le suivant, nous de notre condition humaine

nous prendrons sa condition divine. Son sacerdoce est éternel, son intercession est éternelle.

Craindre le Seigneur, aimer Dieu et son prochain voilà le sacrifice qui plait à Dieu. Que Dieu nous donne d’être des sacrifices vivants pour sa plus grande gloire et pour notre salut. « Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu’il triomphe le Dieu de ma victoire », amen !

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