« Je suis le bon pasteur », le vrai berger qui connait ses brebis, le
vrai berger qui nourrit ses brebis, le vrai berger qui défend ses brebis, le vrai
berger qui soigne ses brebis, le vrai berger qui rassemble ses brebis, le vrai
berger qui sauve ses brebis ; c’est lui Jésus, le bon pasteur. Il est notre berger,
qui par sa mort et sa résurrection il fait de nous des enfants de Dieu ; il est notre
berger qui par sa mort et sa résurrection il nous donne son corps et son sang
comme vraie nourriture et vraie boisson qui donne la vie éternelle ; il est notre
berger, qui par sa mort et sa résurrection, il nous guérit et soigne nos blessures.
« C’est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par
Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. » Il est
notre berger, et il rassemble les enfants de Dieu dispersés par le péché, la haine :
« J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là aussi, il
faut que je les conduise. »
C’est pour nous que le Christ a souffert, il nous a tracé le chemin
pour que nous allions sur ses traces. Les brebis doivent écouter la voix du vrai
pasteur afin de ne pas s’égarer, les brebis doivent suivent le berger afin de ne pas
se perdre. Telle est la volonté de Jésus : « elles écouteront ma voix, il y aura un
seul troupeau, un seul pasteur. » Il n’y a pas deux sauveurs, il n’y a pas deux
noms qui puissent sauver ; « en dehors de lui, il n’y a pas de salut. Et son Nom,
donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver ». Oui la pierre qu’ont
rejeté les bâtisseurs, est devenu la pierre d’angle. Sur lui s’élève
harmonieusement tout l’édifice ; sur lui Dieu a fondé son œuvre de salut. Jésus
est la pierre d’angle de nos vies ; sans lui notre vie tombe en ruine. En mourant
sur la croix, il a tué la haine et veut faire de nous un seul peuple pour Dieu son
Père. Il a les paroles de la vie éternelle ; a qui irions-nous alors, sinon que
d’écouter la parole de Dieu qui est lumière.
Le Christ nous met en garde contre le faux berger, le mercenaire qui
vient pour se servir, profiter des brebis et non pas pour servir et donner sa vie en
rançon. Lui le mercenaire, fuit devant le loup, devant le danger qui menace les
brebis ; il est incapable de sauver, incapable de défendre, incapable de donner sa
vie pour ses brebis. Il n’est pas le vrai pasteur, c’est un mercenaire, un loup
déguisé dans l’enclos. Beaucoup se sont faits bergers dans se monde, dans le
seul but de tromper les enfants de Dieu, ce sont des mercenaires ; ils promettent
ciel et terre à qui les écoute et les suit bien qu’ils ne soient pas créateur du ciel et
de la terre ; un aveugle qui tire un aveugle, tous deux iront dans la fosse. Comme
dit le psalmiste, cœur double, lèvres menteuses, leurs paroles sont des chemins
qui ne mènent à rien, des chemins sans issus, poison pour l’âme. Un adage dit : «
dis-moi qui tu suis, je te dirai qui tu es ». La parole de Dieu transforme et modèle
ceux qui l’écoutent et la mettent en pratique ; elle nous fait aimer comme Dieu
nous a aimé ; elle nous fait connaître comme je Jésus nous connait ; elle nous
transporte jusqu’en Dieu.
On ne peut connaître et aimer Dieu sans écouter la voix du bon Pasteur. Il nous faut recevoir la parole de Dieu pour pouvoir se donner à Dieu ; recevoir la parole de Dieu pour pouvoir l’annoncer. Il faut entendre la voix du bon pasteur pour sortir du tombeau et échapper aux ténèbres de la mort. La voix du bon pasteur, c’est la parole de Dieu, et elle est un glaive à double tranchant qui nous protée des agresseurs, qui nous protège des loups voraces. Suivre Jésus, c’est écouter sa voix et dans la foi, comme l’unique voie du salut. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ; si nous marchons derrière Jésus, nous sommes à l’abri des puissances des ténèbres, nous sommes à l’abri des griffes du démon.
Dieu, en Jésus, est pour nous refuge et force, secours dans la détresse. Attentif, il
écoute les cris de nos cœurs. Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait nous
manquer ; il nous assure et nous rassure même devant la mort. Jésus est notre
salut et notre gloie éternelle, et en tant que bon pasteur, il est notre Dieu qui est
délivrance, il est le Dieu de notre histoire ; rendons lui gloire, car éternel est son
amour.
Avec le Christ, par lui et en lui, devenons des pierres vivantes dans
l’église et dans le monde sur lesquelles Dieu peut continuer de fonder son œuvre
de salut pour le monde.
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