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Homélie, sainte famille de Nazareth

Homélie, sainte famille de Nazareth

- Gn 15,1-6 ;21,1-3

- Ps 104 (105)

- He 11,8,11-12.17-19

- Lc 2,22-40


Nous continuons de nous souhaiter joyeux noël, bonne fête de la

nativité. Nous nous sommes unis aux anges pour rendre gloire à Dieu au plus haut

des cieux, lui qui nous donne la paix, sa paix en son Fils Jésus, Dieu avec nous. Nous

nous sommes engagés aussi avec les bergers pour rendre témoignage de la lumière,

de l’enfant de Bethléem ; être porteur de la bonne nouvelle pour toute l’humanité ;

nous sommes les envoyés de l’enfant Jésus, l’enfant Dieu, l’enfant Roi ; merveilleux

conseiller, prince de la paix. « Attirez à Christ, attirez par Christ et Jésus-Christ attirera

par vous » nous dit Fr. Jean. A noël, Dieu fait corps avec l’humanité, et l’homme et

Dieu retrouvent leurs liens familiaux puisqu’en Jésus nous sommes fils de Dieu. Nous

sommes de la même famille, la famille humaine, et Jésus l’a marqué et l’a bien signifié

en naissance pendant un récemment. Il voulait se faire compter parmi les hommes, lui

le verbe de Dieu, fait chair.


Dans chaque famille, Jésus veut se faire recenser, il veut se faire

prendre, il veut se faire adopter afin de nous faire des enfants d’adoption de Dieu. À

l’occasion des fêtes de noël, les familles se retrouvent pour fraterniser, partager et

prier ; c’est noël et il est tout aussi important d’ouvrir notre cœur que d’ouvrir nos

cadeaux. A cause de noël, de l’arrivée de l’enfant Jésus, nous fêtons aujourd’hui la

fête de la sainte famille de Nazareth. Même si cette fête est récente dans l’église, car

c’est autour du 19è siècle qu’elle été instituée, elle garde son importance et sa portée

salvifique ; une famille idéale à laquelle tendent toutes les familles humaines et tout

particulièrement les familles chrétiennes. Dieu a établi sa maison chez nous ; nous

sommes la maison d’Israël, nous sommes le peuple de Dieu. Avec la fête de la sainte

famille, Dieu s’adresse à nos familles comme il s’’est adressé à Abraham : « ne crains

pas Abram, je suis un bouclier pour toi. » Dieu assure à Abraham protection et

descendance car il avait foi en Dieu, il avait confiance en son Seigneur.


Cette foi, cette confiance amenait Abraham à l’obéissance. En sa

descendance, seront bénies toutes les nations ; Jésus est de la descendance

d’Abraham en qui toutes les nations sont bénies, en qui tous les hommes sont sauvés,

en qui toutes les familles sont bénies et comblés. Tout comme le sacrifice d’Isaac par

Abraham préfigurait le sacrifice du Christ par Dieu son père, la résurrection du Christ

actualise la vie d’Isaac. Autrefois, Abraham, Sara et Isaac, aujourd’hui Joseph, Marie

et Jésus. La première famille Abraham, Sara et Isaac, préfiguration, manifeste la

puissance de Dieu dans l’impossible ; la vieillesse ; la seconde famille Joseph, Marie

et Jésus, accomplissement, manifeste l’amour de Dieu qui rend tout possible. Tandis

que Isaac donne à Abraham une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel

et le sable au rivage de la mer selon la chair ; Jésus, lui, donne à Dieu, une multitude

de fils à Dieu son Père, de toutes races, langues, peuples et nations, dans l’ordre

spirituel. A l’instar de la famille d’Abraham, Sara et d’Isaac ; et surtout à l’exemple de


la sainte famille de Nazareth ; nos familles doivent être des églises, des communautés

de croyants, ou rayonne l’amour, la joie de vivre ; une communauté de croyants ou

résident la justice et le pardon ; une église qui annonce Jésus Christ.


Michel Audiard dit que « c’est le sort des familles désunies de se

rencontrer uniquement aux enterrements. Bien de se rencontrer, mais on peut mieux

faire, Jésus est notre réconciliation. Nos familles ont besoin de s’inspirer de la sainte

famille et tendre vers ; au regarde des difficultés qu’elles traversent dans nos sociétés

sans mention de Dieu. Des bagarres ça et là, des divorces par ci par là pour je ne sais

quelle raison ; détruisent nos familles chrétiennes. Une famille chrétienne qui meurt

sous le coup des difficultés est une cathédrale qui tombe, et bien plus, car plus difficile

à relever, à reconstruire qu’une cathédrale. Dieu dit pourtant à Abraham, ne crains

pas ; je suis ton bouclier ; oui, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de

Jésus Christ est le bouclier de nos familles. Si seulement nous pouvons croire en cela

un instant.


« Avoir un endroit pour aller est un foyer ; avoir quelqu’un à aimer est

une famille ; avoir les deux à la fois est une bénédiction. » C’est cette bénédiction qui

se trouve dans la sainte famille, c’est cette bénédiction que Dieu nous donne en son

Fils Jésus. Dans cette bénédiction, chaque membre de la famille est consacré au

Seigneur. Jésus Christ est notre lumière, il est notre sagesse ; « l’amitié dont la

sagesse n’est pas le nœud, est aisément désunie par la folie » dit William

Shakespeare. La famille dont la sagesse de Dieu n’est pas le nœud, est aisément et

facilement désunie par les difficultés de tout genre. Cette sagesse, c’est l’Esprit Saint,

cet Esprit qui permis au vieillard Siméon de louer Dieu en voyant Jésus ; lumière qui

se révèle aux nations ; lumière qui se révèle à nos familles ; et donne gloire à ton

peuple Israël ; il est la gloire de nos familles. Il rassemble ce qui est dispersé et fait

l’unité de ce qui est rassemblé. Qu’il unisse davantage nos familles pour la gloire de

Dieu et le salut des hommes.

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