Le mois de février s’ouvre avec la fête de la présentation de Jésus au temple, qui est aussi dans l’Eglise la journée mondiale de la vie consacrée. Journée où les religieux et religieuses se retrouvent pour fêter l’appel du Seigneur à se donner. Cette fête rappelle que Marie ne garde pas son Fils pour elle, mais qu’elle le consacre au Seigneur, son enfant est un don reçu de Dieu qu’elle lui remet.
C’est aussi l’occasion de célébrer Jésus qui est notre lumière comme le souligne le cantique de Syméon lu durant la liturgie de cette fête. La lumière de Dieu vient rejoindre les obscurités de nos vies humaines, nous ne sommes plus jamais seul dans les nuits de nos existences.
Ce dialogue que Dieu est venu nouer avec nous il demande de notre part d’être entretenu par la foi, la confiance en la présence aimante et agissante de Dieu.
Le mois de février se terminera avec l’entrée en carême lors du mercredi des cendres. Journée de jeûne et d’abstinence. Le carême est comme un entraînement pour vivre ce dialogue avec Dieu, un recentrement sur le Seigneur. Nos efforts de carême ne devraient être envisagés que comme une volonté de répondre amoureusement à l’amour premier de Dieu, et de créer en nous cette dynamique de vivre pour Dieu. Mais il n’est pas seulement question d’effort de la volonté, car ce qui est le propre de la vie chrétienne c’est d’accueillir l’initiative de Dieu en soi, apprendre à mieux s’appuyer sur Dieu pour le laisser nous imprégner de sa grâce, nous renouveler et nous transformer intérieurement.
La route du carême signifie se rapprocher de Dieu et donc se rapprocher du prochain. Porter une sollicitude toute particulière à ceux qui peinent sous le poids des épreuves de la vie, car le Christ s’est identifié à eux dans sa passion. Soulager les malheureux faire preuve de compassion c’est aussi soulager le Christ dans sa passion. Le souci du prochain passe par le sens du partage, nous rappelant que tous nos biens sont un don de Dieu pour le bien de tous. Et enfin apprendre du Seigneur à savoir pardonner à ceux qui ont pu nous atteindre, nous blesser et ainsi mieux ressembler au Christ
Père Christophe
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